Lacs de Vens

Profitant de la visite de Xavier on the french Riviera, j’ai décidé d’aller faire une rando dans le parc du Mercantour. Vince et Isa sont chaud pour une rando en montagne alors ils se joignent à nous et Jeff raccroche ensuite le troupeau.
Comme tout le monde, pour une première, quoi de plus facile, beau et dépaysant que les lacs de Vens.
Mais pour quand même pas faire l’aller-retour aux lacs, j’opte pour un bivouac avec une boucle au départ du Pra et retour le lendemain au parking de Vens.

Samedi vers 14h, on part donc du Pra vers le col du Fer via le plateau de Morgon et la maison forestière de Tortisse. Bon choix, le paysage est superbe (des fleurs, des chamoix, différents types de végétation et de terrains) et la découverte des aiguilles de Tortisse est intriguante. Comment cette masse de roche a pu bien être tordue au point de se recourber sur elle même.

Au col du Fer, on rencontre notre premier névé mais surtout une vue splendide sur le versant italien avec le Mont Viso.
S’en suit la descente vers les lacs de Vens avec un petit passage au refuge pour le gouter (tarte aux myrtilles de très bonne facture).
Le coin est truffé de Marmottes qui sifflent à tue tête.
Le temps d’installer le bivouac (pour Xavier et moi ce sera nuit à la belle étoile dans le duvet et le sursac), le jour commence à baisser et on attaque l’apéro tout en chauffant le repas typique des montagnards: le cassoulet (la belle chaurienne, dédicace à John :mrgreen:).

La nuit tombée, il est temps de se coucher. Les sursacs sont trempés avec l’humidité ambiante mais on n’en démord pas, on dormira dehors à la belle étoile comme prévu. En parlant d’étoiles, le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a vu un ciel d’une limpidité incroyable. La voie lactée apparraissait clairement, des étoiles en veux tu en voila et même le passage de ce qui semble être la station spatiale internationale.
Bon malheureusement, la nuit ne sera pas très bonne pour nous, la faute à un sol légèrement en pente mais au petit matin c’est un régal pour les yeux que de redécouvrir l’environnement des lacs avec la lumière du jour naissant.

Bon c’est pas tout ca, mais dans le mercantour, on doit lever le bivouac avant 9h alors, hop hop hop, faut tout ranger. Un p’tit café, 2 brioches et il est temps de partir. Les jambes sont lourdes de la veille et du manque de sommeil mais on y va gaiement. On voit des truites en pagaille dans les lacs (ils font des lachers tous les ans), on enquille la dernière montée de la rando et on attaque ensuite la descente vers le parking de Vens par le gué de Vens. La descente est pas des plus remarquables. Du pierrier, du cailloux et un paysage un peu monotone (on est blasé avec ce qu’on a vu la veille). Heureusement que les cascades et la flore sont là pour nous distraire. On a même vu un lys orangé.

Flore du Mercantour

De retour aux voitures, il est 12h alors on prend la direction de St Etienne de Tinée pour se restaurer. Pas de bol c’est la fête de la Transhumance (ou un truc du genre puisqu’il y a plein de moutons parkés), et on trouve pas à manger dans des conditions correctes (assis et à l’ombre). Grosse déception mais je suis habitué maintenant avec St Etienne de Tinée (c’est le village au pied du télépulsé où il est impossible de trouver un bar quelconque ouvert l’hiver après une journée de ski).

On prend alors la direction d’Isola. Au village, la devanture du bar/hotel/restau indique, retour vers 16h, c’est vrai que ce serait quand même d’une débilité absolue que d’ouvrir un restau à 13h30. Passons, on va juste à côté, où on nous accueille avec un « on sert plus à manger ». Là je suis très énervé mais finalement, on nous dit que si on est pas pressé ca peut le faire ….. Ouf !!! sauvés :razz:, on peut enfin se requinquer avant de rentrer à la maison.

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