L’hiver étant annoncé pour bientôt, j’ai voulu monter dans la montagne avant peut-être un bon bout de temps. Donc dimanche matin, réveil matinal sans trop de problème grâce au changement d’heure :), et en route vers Lantosque pour un parcours que je connais en grande partie.
Je me gare au Suquet (petit hameau situé 5km avant Lantosque), je monte le vélo et je commence à rouler sur la départementale jusqu’à l’entrée de Lantosque.
Je bifurque à droite vers Loda par la D73. Ca grimpe pas mal mais cette route a l’avantage d’être peu fréquentée. Arrivé à Loda, je prends à gauche (impasse) vers Les Crottes (ça ne s’invente pas 🙂 ) et ses antennes téléphoniques. Ca monte encore plus mais ce n’est rien car quand j’arrive aux Crottes, je dois prendre un DFCI qui monte encore plus mais ça passe (heureusement que c’était en début de sortie). Voilà 13km que je roule sur routes ou pistes alors il est temps d’emprunter les sentiers et faire du VTT.
Le sentier que je vais emprunter à ce moment est splendide. Entre Les Crottes et la Baisse de Béasse (via la col de Rabon), j’avance à flanc de falaise (attention au vertige pour les plus sensibles) sur un sentier terreux au milieu de feuillus ou de pins dans des couleurs automnales toujours aussi belles (c’est vraiment la plus belle période pour rouler). Ce passage n’est en aucun cas technique, c’est juste un régal avant les prochaines difficultés.
A partir de la Baisse de Béasse, je connais le chemin et je vais pouvoir tester mes progrès accompli depuis un an. Déjà jusqu’aux ruines de Béasses, je passe tout (ce n’était pas le cas l’année dernière). Par contre, je passe toujours pas le ‘S’ situé dans l’ancien village de Béasse. Puis jusqu’au Granges de Raimonaudo, tout passe sauf quelques coups de cul bien raides sur un lit de feuilles mouillées et glissantes où je devrais pousser le vélo (voire porter par endroit).
Une fois aux granges, il faut que je rejoigne le Col de la Porte par la route (encore une fois). Puis un peu de piste pour arriver au début de la descente du Suquet (GR510) qui est le clou de la sortie. J’attends cette descente depuis 27km avec impatience pour y prendre plus de plaisir que l’année passée (où je ne m’étais fait plaisir que sur le premier tiers).
Pas de peau, le départ du sentier est assez sale et caché pas la végétation et une quantité impressionnante de troncs d’arbres m’oblige à poser pieds à terre et à contourner ces obstacles. Les troncs les moins épais, je les dégagerais mais pour les plus gros, rien à faire.
Bon c’est pas grave, je rentre dans la forêt de feuillus, ça devrait aller mieux. Que nenni. Qui dit forêt de feuillus en automne, dit feuilles, humidité et mousse. Ca GLISSE et en plus les feuilles cachent les cailloux en dessous 🙁 .
Mes pneus quasi slick ne tiennent pas et c’est une succession de travers et de quasi chutes dès que la pente augmente.
Par contre quelles belles couleurs: vertes, jaunes, rouges, ocres, marrons !!!!
Puis vient le dernier tiers que je savais encore beaucoup trop technique pour moi avec ces épingles très cassantes et très ressérées que je passerai à pieds. Je tente de passer à vélo les dernières épingles moins difficiles. Une, ça passe limite, 2 ça passe aussi, ouf et là d’un coup, un bruit dans mes rayons, je m’arrête…
Et merde, le dérailleur arrière est arraché. J’ai dû taper un rocher qui me l’a foutu dans les rayons et le dernier tour de roue a tout arraché
Bon bah je suis presque arrivé heureusement. Je me bricole vite fait un mono vitesse pour rentrer jusqu’à la voiture.
Finalement, ce parcours est mieux que celui de l’année dernière car ça enlève le gros portage entre St Colomban et la Baisse de Béasse mais en contrepartie, il y a plus de route. Je pense qu’en faisant ce parcours 2 semaines plus tôt, j’aurais vraiment plus apprécié la descente du GR510 (moins d’humidité). Dommage, je retenterai l’automne prochain 🙂
Les chiffres de la rando:
– Distance: 33km au compteur
– D+/-: environ 1100m au pif-o-mètre
– 3h10 de roulage
Toutes mes photos sont là
Tracé du parcours sous google earth: Parcours VTT dans la région de Lantosque dans la vallée de la Vésubie
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