Sport, nature et images dans les Alpes

Les pentes herbeuses de la Couillole

Pendant la semaine, un très beau topo a été proposé sur la mailing list de l’ASCVTT. Tellement beau qu’on se retrouve à 12 au point de rendez-vous.
Le temps d’organiser les voitures pour les navettes et on part en direction de la Tinée.

On dépose 3 voitures à Saint Sauveur de Tinée et on monte au col de la Couillole. On part finalement à 11, Fred ne souhaitant pas faire toute la rando prend de l’avance pour nous attendre à la baisse de Tavanières.
De 11, on est rapidement plus que 10 puisque Pierre casse sa patte de dérailleur et est contraint de retourner à la voiture au bout de 3 minutes de rando 🙁

On descend tout d’abord vers Beuil par le GR qui est bien humide en cette matinée (2 ou 3 lacets pour s’echauffer). De Beuil, on attaque la montée vers le Lac de Beuil. Sur la piste on croise un très gros troupeau de moutons, de chèvres, et de patous (si si, y en avait au moins 5 ou 6).

Au lac, je tends un piège à Sophie qui tombe dedans et est obligée de se rouler dans l’herbe :). Vient le sentier qui nous amène au col de l’Espaul où l’on croise beaucoup de familles en promenade.

C’est ensuite un gros morceau qui commence avec l’ascension jusqu’au col des moulines qui marque la limite du Parc National du Mercantour. C’est d’abord par une belle piste sur fond de Mounier, puis un sentier herbeux assez pentu pour finir que l’on atteint le col qui sera notre lieu de repas et de repos.
Un petit groupe de 4 monte à pieds (parc oblige) au sommet du mont des Moulines (2083m) pour admirer le paysage à 360 degrés.
Pierre nous a rejoint au col à pieds pour déjeuner. Il se fait tard alors on ne s’attarde pas. On attaque la re-descente vers le col de la Couillole en suivant les crêtes. Le début est assez laborieux avec du gaz et pas mal de poussage (et d’ailleurs on est plus lent que Pierre à pieds). Mais ensuite après un petit passage en crête on arrive sur de grandes étendues d’herbes où l’on prend un énorme plaisir à rouler vite sans le moindre cailloux (on en profite pour approcher les 50km/h).

Au col de la Couillole, on prend la direction de la baisse de Tavanières par la piste qui coupe les DH de la station de Roubion. De la baisse, il faut grimper les pentes du Lauvet d’Ilonse d’abord en portage et pour finir en roulant difficilement dans l’herbe.
Le temps que tout le monde se regroupe, Sylvain part à l’ascension du sommet.
Pas de nouvelles de Fred qu’on devait retrouver ici. Pas de réponse au téléphone, c’est inquiétant mais on se dit qu’il est descendu puisqu’il connait bien le coin.
Sylvain redescend du sommet et on repart en direction d’Ilonse via le col de la Sinne. C’est un sentier à flanc où Marc se vautre et se fait mal à l’épaule (mais rien de grave). Pendant qu’il souffre, on aperçoit une marmotte 🙂 . Sur fond de Valdeblore, on continue vers le col des Fourches puis un sentier gravilloneux et rapide nous conduit au col de la Sinne.

Mon camel-back est à sec depuis la baisse de Tavanières et je souffre mais heureusement, il y a de l’eau à Ilonse. On se dépêche de prendre la route qu’on ne suivra pas jusqu’au bout puisqu’il y a un sentier qui coupe. Dommage, il était pas vraiment en état (végétation, éboulement, …).

A Ilonse, on fait une pause gonflage et on remplit les sac-à-flottes, ça fait du bien 🙂
Et à partir de là, on attaque la descente finale vers Saint Sauveur. Un travers gravillonneux/caillouteux pour commencer. On entre ensuite dans la forêt et on avale les épingles très propres qui passent plutôt bien (même pour moi, mais je vais en rater quelques unes quand même 😉 ). On arrive à un pont en pierres qui enjambe un torrent bien gonflé avant de remonter en poussage chercher un sentier rapide et ludique dans le vallon de l’Abéliéra (où je vais m’en coller une dans un petit pierrier 🙂 ). Ce sentier débouche sur la Tinée que l’on traverse par un pont suspendu tout récent.
Une petite rampe en béton nous ramène à la route et on retourne à Saint Sauveur.

Malheureusement, Fred n’est toujours pas trouvable, on l’appelle sur son mobile, on s’inquiète et on finit par appeler les secours. Ils nous annoncent qu’il y a un VTTiste blessé qui a été retrouvé dans le secteur qui ne sait plus comment il s’appelle. C’est Fred 🙁 . Il est transporté en hélicoptère jusqu’à Nice St Roch. Il a repris ses esprits et sa mémoire est revenu sauf pour la chute. Il reste en observation à l’hôpital et je n’ai pas d’autres nouvelles depuis. Remets toi bien Fred.
On le sait tous qu’il ne faut pas rouler seul mais on l’a laissé partir plutôt sereinement puisqu’il connaissait le coin et aucune difficulté n’était sur son parcours jusqu’à ce qu’on se regroupe. Mais voilà, Fred s’est apparemment perdu et a emprunté un chemin technique seul et la catastrophe est arrivé. Même si il n’y a apparemment pas de risque, on est en montagne et tout peut arriver. On aurait pas du, on l’a fait, on s’en mord les doigts. 🙁

Pour en revenir à la rando, voici les chiffres:
Distance: environ 47km
D+: 1200m
D-: 2300m
Temps de la rando: 10h 😉

Mes photos sont .
Celles de Sylvain sur Picasa
Celles de Sophie
Celles de Pierre
Les photos de Franco

Le topo gpx est disponible ici

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