Le week-end dernier, avec le club, on a pris la direction de l’Ubaye de l’autre côté du col de la Bonette. Certains sont là-bas depuis Jeudi (c’était le pont du 14 Juillet) quand je les rejoins Vendredi soir.
Après un repas au snack du camping de la Condamine (l’attente fut longue pour avoir nos pizzas), je me couche dans ma voiture sur mon nouveau matelas gonflable 🙂 . Nuit courte et réveil à 6h30, p’tit café et c’est parti pour 1 heure de voiture vers les Ecrins pour ce qui va être une rando des plus marquantes.
Ca commence tranquillement par de la piste, jusque là rien d’extraordinaire. J’ai de bonnes sensations alors j’appuie un peu sur les pédales et on avance à bon rythme. On commence à s’élever et à découvir des paysages sympatiques. Je m’arrête filmer mes collègues et je repars sans mes lunettes. J’en serai quitte pour un aller-retour et 100m de D+ :mrgreen:. Je rejoins les autres qui m’attendent au bout de la piste aun niveau de la cabane de l’Alp.
Par la suite, c’est poussage, portage mais aussi pédalage mais c’est difficile mais je m’amuse à passer le plus possible sur le vélo. C’est tellement physique que sur un coup de cul, je tire trop fort sur mes cales et declipse. Mon genou vient taper le guidon fortement. Un oeuf de pigeon se forme instantanément (en même temps avec tout le sang qui irrigue cette zone quand on pédale, c’est un peu normal), je fait couler de l’eau fraiche pour calmer la douleur mais j’ai encore mal 6 jour plus tard :evil:.
A un col, vers 2500m d’altitude, on rattrape des gens qui nous demande où on compte aller avec nos vélos. Je leur dit qu’on va à la tête de Vautisse. Ils restent stupéfait mais nous souhaite bonne chance.
Ah oui j’ai oublié de préciser que la tête de Vautisse culmine à 3156m et s’atteint après 400m de portage.
On continue notre bonhomme de chemin et nous sommes surpris de pouvoir rouler à cette altitude (chez nous c’est plutôt rare). On grimpe, on grimpe jusqu’à atteindre des lacs. On travers le vallon et on attaque le portage vers le sommet. Je commence plutôt fort, je me sens bien. On rattrape et double des randonneurs pédestres. Au niveau d’un névé, on fait ue petite pause à 2983m. Au moment de repartir, je veux reprendre le même rythme mais d’un coup ca ne répond plus trop. Le souffle est court et les pas difficiles. Je réduit le rythme et finirai 1mn derrière les 2 premiers.
Au sommet, on admire le panorama à 360° avec une vue privilégiee sur les glaciers des Ecrins. Une fois tout le monde arrivé, on entame les sandwichs alors que des randonneurs se demandent si on va descendre sur les vélos.
Oui, oui on a bien l’intention d’essayer :razz:.
Le repas fini, on y retourne. On se dirige vers un sentier différent de celui de la montée sous le regard intriguée des randonneurs.
C’est vrai que c’est pentue quand même.
Et pis y a plein de cailloux
Ca à l’air de glisser pas mal
Bon bah on verra.
Premiers tours de roues dans cette descente. Effectivement ca glisse mais le grip est pas si mal alors même avec la pente on arrive à peu près à « controler » nos montures même si parfois on fait des figures incongrues :mrgreen:.
Par contre, on est tellement sur les freins qu’on est obligé de s’arrêter très souvent et cette descente sera très longue mais restera dans nos mémoires.
Une fois en bas, impossible de deviner qu’il y a un sentier et encore moins que l’on peut descendre à vélo.
Bon de retour aux lacs, on entame une partie freeride dans le vallon du torrent de Feyssoles jusqu’à la cabane de Clot Saint Jean. On retrouve une sente pour la suite mais très peu fréqeuntée et peu marquée au milieu de ces alpages. Un dernier portage nous amène au col de Tramouillon et là c’est le drame: j’ai mal au genou droit comme avant :evil:. J’espère que c’est à cause de l’hématome et non pas le retour du syndrome de l’éssui-glace.
Au col, on a ecnore une superbe vue sur les glaciers des Ecrins et on se voit bien passé la nuit là mais non, on doit rentrer au camping. On repart. Un bout de descente et quelques épingles pour commencer, le sentier nous mène ensuite en sous bois pour le départ d’une fabuleuse descente (peut-être la plus belle que j’ai fait), où les lacets s’enchainent sans un caillou jusqu’en bas.
Quel régal !!!!!
Un verre au bar, et on rentre au camping vers 17h15 pour finir la journée par une restau sympa à Jausiers.
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