La météo est capricieuse en ce moment, le printemps n’est toujours pas vraiment installé, c’est donc assez difficile de prévoir les sorties du week-end. Peu importe, après mes différents week-end loin de la maison, j’ai envie de rouler en montagne plus près de chez moi. Je repère un topo sur vttour qui me parait pas mal. Finalement à l’approche du week-end, les différents sites météo se contresdisent mais j’ai le feeling que ca devrait aller (en moyennant les prévisions, ca devrait pas être le déluge), je maintiens donc l’idée de ma sortie et pour une fois, je trouve des compagnons pour cette rando à la journée.
Et donc dimanche 26 Mai, après avoir fait mon devoir de citoyen (premier à voter dans mon bureau à 8h00 pile), on se retrouve aux alentours de 9h45 à Corps sur les hauteurs du lac du Sautet quasi vide. C’est jour de fête médiéval (mais ca fait pale figure comparé à la fête médiévale de La Brigue), les parkings sont requisitionnés alors on va se garer un peu plus loin du village.
De Corps, on attaque par un bon bout de route bien régulière et peu fréquentée jusqu’à St Luce et le col de l’Holme. Ca permet de prendre du dénivelé rapidement, c’est pas plus mal.
Du col on bifurque sur une piste/route assez raide jusqu’à une grange/bergerie au Plainet. L’obiou se découvre par moment mais ca reste nuageux.
Du Plainet, on doit monter au col Nodry qui est dans les nuages. C’est tout en portage sur environ 300m de D+ mais ca passe assez bien. Au fur et à mesure qu’on monte les nuages montent aussi et au col, on naviguera dans les passages de brumes.
Ensuite on longe quelques névés, la pente est assez plate mais les herbes et la terre bien humide rend le sol assez lourd et c’est un pédalage difficile qui permet de rejoindre le col de Lière. S’en suit un petit bout de descente rapide et bien flowy jusqu’au col d’Hurtières. Ca permet de commencer à sourrir avant les prochaines descentes. On rejoint la route par un autre bout de descente (on a pas pris le sentier qui mène directement au sanctuaire car il est indiqué interdit et effectivement il n’a pas l’air en très bon état vu d’en bas).
A la route, il faut remonter jusqu’au sanctuaire de Notre Dame de la Salette. Etonnament, il n’y a pas grand monde (surement la faute à la mauvaise météo annoncée) et c’est tant mieux. On s’installe sur les tables pour faire notre pause sandwich et digérer toute ces montées et se préparer pour les belles descentes de l’après midi.
C’est par le GR50 qu’on doit descendre et la vue d’en haut est très prometteuse. On découvre une suceession d’épingles en terre assez rapprochées qui annoncent une belle descente. C’est partiii!!!!! Effectivement, c’est serré, mais c’est propre. Je sens que c’est encore le début de saison car j’ai du mal à engager/déhancher dans les épingles à droite. La succession d’épingles laisse peu de temps de récupération et ca devient dificile d’enchainer proprement d’autant que petit à petit, le sentier devient moins « propre » avec quelques épingles un peu compliquées (je vais en faire quelques unes à côté du vélo) pour finir.
Pour rejoindre la route, il faut trouver son chemin entre les multiples traces qui se croisent mais on finit par y arriver. On remonte cette route jusqu’au hameau désert des Ablandins que l’on traverse pour aller chercher une trace et éviter la route mais qui me fait bien mal aux jambes. De toute façon, on finit par reprendre la route sur quelques centaines de mettre pour aller chercher la montée à Peyrague. Mes compagnons me lachent inéxorablement mais le portage vers le sommet me fera recoller le groupe.
On fait une petite pause, avec une belle vue surplombante sur Corps et leLac du Sautet, avant d’attaquer la descente qui m’inquiète quelque peu car ell est sensée être exposée au vide. On commence, ca va la première épingle est facile et sans vraiment de gros danger, ca me rassure. Mais ce n’est que de courte durée car très rapidement, le sentier devient très étroit avec du gaz. Je ralentit et passe à pieds dès que je ne le sens pas (par ex quand il y a un bloc où je risque d’accrocher la pédale). Apparemment, je suis le seul à voir du danger car les autres passent tout sans soucis. Les épingles quant à elles ne sont pas vraiment exposées, seulement les travers alors je peux passer même si certaines sont très fermées et nécessitent de passer en nose (certaines ne passeront pas du tout surtout avec mon grand vélo).
Après une première section très serrées, les épingles s’léalrgissent un peu et la descente devient plus ludique avec un bon petit flow qui donne le sourrire. Une dernière portion caillouteuse, permet de bien lacher les freins et de crever à l’arrière juste avant de rejoindre la route.
Après réparation et être remonté au village de Corps, on pense aller borie un coup à la fête médiéval mais pas debol, le seul stand qui propose à boir est sur une petite place bondée alors on rentre aux voitures et on ira boir un coup à la Mure.
Au total, c’est pas loin de 34km et 1550m de D+/- que l’on a fait. ca doit bien faire 3 ans que je n’ai pas fait autant de déniv. Par contre, j’ai vraiment du mal à suivre. Je n’arrive pas à savoir si c’est la forme qui a du mal à revenir ou si ce sont le poids du vélo mais surtout la taille et sculpture de mes pneus qui rendent le pédalage difficle. Je vais essayer de remettre du 2.35″ à l’arrière dans un futur proche pour voir si ca aide. Mais bon c’est quand même satisfaisant de retourner sur de beau topos avec du déniv même si je vais doucement et que j’en chie, j’arrive au bout.
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