Sport, nature et images dans les Alpes

Comme une envie de rouler

Depuis ma blessure au genou et mon inactivité forcée, j’avais pris gout à ne rien faire et j’étais tombé dans un cercle vicieux qui me poussait à ne pas faire grand chose. Mon genou étant faible, je ne me voyais pas refaire du basket, ni partir pour de grandes randos en velo et encore moins courrir. Du coup, je ne savais pas trop quoi faire pour me remettre en activité et je faisais rien. L’hiver est passé, j’ai fait un peu de snowboard sur la defensive mais maintenant, les beaux jours arrivant, si je ne veux pas devenir un tas de gras, il va falloir se sortir les doigts du …

Le plan est de reprendre le vtt de facon crescendo et surtout de reprendre un rythme de sportif (sportif du dimanche j’entends bien). Donc depuis maintenant 6 semaines (enfin presque), j’ai réussi a faire du velo toutes les semaines parfois meme en me forcant a rouler seul (faute de compagnon) mais il faut absolument que je retrouve un semblant de forme et l’habitude de l’effort.

Evidemment, j’ai commence par une sortie au radome du Haut Montet. 1000m de D+ et 30km avec une majorité d’ascension sur route, c’est pas mal pour reprendre. Puis, une petite sortie avec le club avec resto (toujours dans le coin de Gourdon). Le week-end suivant, j’ai fait une pause en passant les deux jours à Paris puis le suivant, un pote est descendu de Grenoble et pour lui faire découvrir le coin, j’ai roulé les 2 jours (loin derrière mais c’est pas le plus important). Le Samedi au radome pour 1000m de D+- et le Dimanche vers Luceram pour 1400m de D+. J’ai fini rincé mais le genou n’a pas couiné, c’est plutôt bon signe.

Du coup, après tout ça, j’ai eu de nouveau l’envie d’aller rouler à la montagne. J’ai donc proposé une rando à mon club et me suis retrouvé avec 2 nouveaux pour faire un huit entre Beuil et la Tête de Giarons dans la vallée du Cians. La tête de Giarons, je ne l’avais jamais pratiqué mais j’en avais eu de bons échos et je n’ai pas été décu. Ce fut assez dur de rouler dans ces grandes prairies d’altitude en cette pèriode où l’herbe est encore bien grasse, mais les paysages sont magnifiques. Et la courte descente de la crête de Giarons est juste superbe. La descente finale est super fun aussi avec des épingles assez faciles en sous bois. Et tout ca pour 1300m de D+ (et 33km).

Cette semaine, j’ai profité de l’ascension pour faire l’ascension de la Montagne de Thiey en solo. J’avais trouvé une trace différente de la classique montée et descente en face sud et cette trace avait l’air à priori sympatique mais au final je ne l’ai pas du tout suivi. Après m’être égaré légèrement, et n’aimant pas faire demi-tour, j’ai divagué dans le coin et tenté des sentiers alternatifs. Ca m’a valu quelques poussages mais c’était plutôt pas mal. J’ai aussi découvert un coin que je ne connaissais pas derriere la montagne de Thiey avec le village de Canaux et ses hordes de chevaux, poneys, anes, … Par contre, je me suis farci un poussage portage du haut en bas de la montagne de Thiey en suivant la ligne de crête. Heureusement qu’il n’y avait que 250m de D+ a faire mais ce fut long pour atteindre le sommet où les gens semblaient surpris de me voir arriver seul avec mon vélo sur le dos 🙂 . La descente est connu avec ses moultes épingles caillouteuse. J’ai fini assez décu par le nombre que je n’ai pas passé. Est-ce du au fait que j’étais seul, au fait que je suis moins à l’aise sur le vélo depuis ma blessure où que le sentier s’est dégradé (il y a aussi quelques épingles où de gros cairns ont été installés à l’intérieur de l’épingle et qui ne facilitent pas le passage à moins de vouloir risquer d’arracher un dérailleur). Au final, c’est plutôt satisfaisant car j’ai encore pu me taper 1300m de D+ et 29km sans douleur au genou.

Je peux vraiment considérer que j’ai une forme suffisante pour retourner faire de belles et longues randos en montagne. Certes, je retrouve une caisse satisfaisante mais pas encore de cardio. Mais ca finira par revenir et de toute façon, ca n’a jamais été une priorité de monter vite et se faire péter le coeur. Le plaisir d’etre en montagne est le plus important.

Les traces:

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