Finalement, je commence à me rendre compte que Grenoble c’est assez centrale dans les Alpes et que mon terrain de jeu est très très grand.
Alors quand j’ai vu qu’un week-end dans le Var s’organisait, je me suis dit que les 4h de routes étaient faisables pour rouler 2j avec les potes.
Donc me voici, le vendredi 10 mai après le boulot sur la route Napoléon en direction de Mons. A peine 4h plus tard j’arrivait sur place, la soirée à peine entamée.
Apéro, raclette, …, la soirée se passe bien. Le petit tour digestif traditionnel fait découvrir le village à ceux qui ne connaissent pas déjà. Mais bon c’est pas le tout, mais l’objectif c’est de rouler alors on va se pieuter.
Le matin il fait grand beau mais le vent s’est levé et rend la température ressentie assez froide. On se motive, on fait les sandwichs et c’est partie pour la boucle habituelle ou presque.
Les pistes sont toujours aussi désagréables à monter, pente suffisament raide pour en chier et pavasses à gogo qui nous fait dépenser pas mal d’énergie. La première descenter est comme à son habitude super fun. La pente est peu soutenue et le rythme est mega rapide, ca file super vite. On se regroupe à mi descente dans une clairière (champs Garibetou) en attendant les crevaisons. Je suis épargné mais je suis en grosse pression à l’arrière pour les éviter.
On repart à fond. J’essaie tant bien que mal de suivre Axel. Sur le très rapide ca va mais dès que ca devient un poil plus sinueux, il me largue inéxorablement, d’autant que dans la poursuite, je soulève un cailloux qui vient me defoncer le tibia. J’hésite à m’arrèter mais finalement je continue. jusqu’au prochain arrêt dans la forêt.
J’en profite pour checker mon tibia et c’est pas un oeuf de pigeon mais plutôt celui d’un autruche que j’ai. J’essaie de faire couler de l’eau pour refroidir mais il fuaudra attendre l’arriver tout en bas pour que ca dégonfle. La dernière section de la descente en forêt est toujours méga top avec un succession de virages plus ou moins sérrés sur terre. C’est méga fun mis à part les quelques branches qui nous assomment en passant. Je ferai jouer la scie pour en supprimer quelques unes pour les prochaines fois.
On remonte vers la montagne des Louquiers. D’abord sur un travers plus cala que mounta mais on le fera dans l’autre sens un peu plus tard.
Ensuite l’ascension du sommet est toujours super pénible. Je vais pousser/porter pour y arriver (et dire qu’avant je passais sur le vélo – peut-etre ce sont mes gros pneus qui m’ont usés avant d’attaquer cette montée).
On fait une grosse pasue sandwich/sieste avant d’attaque la descente. Le départ est un peu rude, il faut naviguer à vue dans les caillasses de cairn en cairn. Mais on retrouve ensuite une trace en rentrant dans le forêt. La régalade recommence dans cette très belle descente sinueuse.
On refait ensuite le travers en sens inverse (avec un passage dans un lit de rivière plein de blocs pas évident du tout) jusqu’à la chapelle St Pierre pour la dernière descente du jour et où je vais découvrir une variante du sentier que je connais. Cette variante est assez ludique (plus que le sentier habituel) don cc’est plutôt sympa comme découverte.
Il reste ensuite à remonter au village par la route, c’est chiant et je déteste finir par une montée mais bon.
Comme il est pas tard on s’installe sur la place du village déserté et on boit un coup au soleil à l’abri du vent. La soirée seraassez calme pour moi car j’ai du prendre un coup de froid et je ne me sene pas très bien.
Mais heuresuement, la nuit m’aura fait du bien et au matin ca va un peu mieux, en tout cas assez pour vouloir aller rouler. Comme on est tous un peu fatigué, on opte pour une ballade pas trop difficile.
On remonte aux Louquiers au plus rapide par la route puis la fameuse ascension degueulasse jusqu’au sommet de la veille (de toeu facon il n’y a pas d’alternative). On refait la même descente sur le haut puis on rejoint la chapelle St Pierre par un autre sentier raide ou je pousse tout du long (si je me souvien bien).
De la chapelle, on va prendre la descente habituelle, bien plus cassante avec des virages assez sérrées dans la caillase. Le jeu est de garder toujours assez de vitesse pour passer les blocs tout en maitrisant sa trajectoire. Je m’en sors pas trop mal mais il est temps que la descente s’arrêt car c’est épuisant.
Et voila, il est leur de rentrer manger sur la place du village et de rentrer sur Grenoble après un très bon week-end Varois.
Trace J1:
Trace J2:
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