L’hiver s’est un peu calme sur la cote d’azur et j’ai donc pu ressortir le VTT Samedi dernier (14 fevrier 2009).
Pour une reprise, je suis retourné vers l’arrière pays pour rouler autour des Monts d’Aspremont.
Une boucle d’environ 25 km pour un dénivelé approchant les 1000m. La première montée est assez raide jusqu’à la Cime de l’Eurier (pourtant c’est de la piste/route – piste de la Cima). Un petit poussage m’amène au sentier qui traverse le Mont Cima vers le Nord. La pluie a raviné quelques passages qui sont en temps normal déjà bien cassant alors je passe beaucoup à pieds. Ensuite, je vais un peu jardiner pour trouver le sentier qui ramène à la piste. Je ferai un détour par le Mont Inarte ou je ferai les quelques photos de l’album.
Je descends ensuite vers Ste Claire pour une boucle tantôt sur piste (parfois complètement recouverte de glace) tantôt sur sentiers assez techniques (épingles, cailloux). Pour une reprise, je ne passe quasiment rien. J’ai toujours un gros problème psychologique avec les pédales automatiques.
Je reviens vers le Mont Cima où je porte sur le sentier que j’ai descendu plus tôt derrière un groupe de vttistes en reconnaissance (je pense) du parcours du XC d’Aspremont. Ensuite j’empreinte un sentier à flanc le long du Cima et c’est là que survient le drame. Une dalle rocheuse en devers au milieu du sentier montant. Je pense pouvoir passer tranquillement mais la fatigue est là et je bute sur cette difficulté. Je suis quasiment à l’arrêt et le dévers me fait pencher vers le ravin. La panique s’installe, j’essaie de « déchausser » en vain et je commence ma chute dans le ravin. 1 ou 2 roulé-boulés plus loin je suis 10m plus bas. Ça a l’air d’aller à part une grosse plaie (en fait y en a deux mais la deuxième est cachée) et des lambeaux de peaux qui pendouillent. Je reprends mes esprits et commence ma remontée difficile. Dans la main droite, je tiens le vélo, et de la main gauche je tente de m’agripper aux quelques plantes bien enracinées dans ce sol friable. Je ne dois pas être le seul à avoir subi de tels déboires à cet endroit car il y avait les restes d’un filet de tennis et quelques pieux en métal qui devait servir à tenir le filet pour empêcher les chutes. Mais la pluie hivernale a tout disloqué et le filet ne sert à rien et les pieux sont plus dangereux qu’autre chose (je pense que mes plaies sont dues aux pieux).
Du coup, j’ai rejoint la piste de la Cima pour redescendre à Aspremont au lieu de continuer vers le Mont Chauve.
Quelques photos: Album
Le parcours prevu:
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