En Aout dernier, j’avais été rouler sur le chemin de l’énergie et dans une chute j’avais plié ma roue avant et abimé mon casque. On avait renoncé à aller au refuge de Rabuons à cause de l’orage qui grondait un peu partout autour de nous.
Cette semaine, Sylvain a de nouveau proposé cette rando avec pour objectif de manger à midi au refuge.
Pour respecter l’horaire de 13h00 au refuge, il fallait commencer à rouler tôt (aux alentours de 7h30 pour être large). Sachant que St Etienne de Tinée est à environ 1h30 d’Antibes, ca fait un réveil à 5h (gloups).
A St Etienne, tout le monde est là. Les courageux partent en vélo par la route du col de la Bonette pendant que Guigui moi et un guest allons prendre un café. Quelques minutes plus tard, on reprend la voiture jusqu’au parking de Vens. A peine le temps de sortir les vélos que les autres nous rejoignent.
On attaque par la piste qui propose de beaux raidillons d’entrée de jeu. La lumière est très belle en cette matinée. On longe un torrent puis on le traverse à gué pour Laurent et moi (nos chaussures en ressortiront trempées) pendant que les autres poussent sur le pont. On découvre ensuite une belle vue sur St Etienne de Tinée avec le Mounier comme arrière plan.
Jusqu’à présent, on roulait dans le parc du mercantour sur la piste (c’est toléré), mais arrivé au départ du sentier (b114, Claï Haute), il faut porter jusqu’au chemin de l’énergie (b113 à 2341m d’altitude) quelques 400m plus haut. Avec Laurent et Sylvain, on fera le portage en moins de 40 minutes (un très bon rythme) mais j’ai bien souffert (c’est pas grave, je sais qu’on grimpe presque plus de la journée :razz:).
En attendant les autres, on profite du point de vue et Francis nous explique les courses qui sont possible en hiver en ski de rando.
Il est 11h, il nous reste 2h30 pour rejoindre le refuge (on est largement en avance). On prend notre temps sur le chemin de l’énergie qui vient d’être nettoyer 3 jours auparavant (avant c’était encore bouché par des névés et on aurait pas pu passer. On a de la chance car on le savait pas). Le chemin est magnifique, il est assez large ( environ 1m50 à 2m ), mais les plus sensibles au vertige doivent peu apprécier le vide souvent présent.
Une petite pause à l’emplacement de l’ancien téléphérique qui servait à monter le matériel depuis St Etienne de Tinée. C’est aussi le départ d’une très belle descente d’après Sylvain (il faudra revenir).
On arrive ensuite au Plan de Ténibre et son lac. Le paysage est toujours aussi beau. Ensuite on rejoint le lac Pétrus où quelques beaux névés subsistent. Pierre* nous fera une belle glissade en voulant passer sur le vélo. Bon heureusement que c’était le plus petit névé sinon il finissait dans le lac.
Ensuite on arrive au départ de la descente de Sélasse mais on doit d’abord aller au refuge un peu plus loin. Je suis excité à l’idée de voir enfin ce lac de Rabuons que je n’ai pas encore vu. Un dernier portage permet de rejoindre le refuge et je découvre le lac encore gelé par endroit et de nombreux névés sont encore présents sur les pentes des sommets alentours. 12h30, on est au refuge à 2523m d’altitude. Il y fait bien chaud en plein soleil mais ca ne dure pas. Comme prévu les nuages commencent à se former rapidement.
On s’installe, on commande l’apéro en attendant que le repas arrive. En entrée, on aura droit à des crudités et de la charcuterie, puis une bonne omelette aux champignons (des sanguins d’après Francis). L’altitude doit altéré mon gout car je ne sens rien du tout (moi qui n’aime pas les champignons) mais en même temps j’ai très faim alors je mangerai n’importe quoi. Ensuite, on peut pas en rester là et on commande des parts de clafoutis aux abricots (très très bon) et pour finir un bon café. Bon au final, ca fait 28€ par personne mais ca valait le coup .
Le temps se dégrade de plus en plus, il fait frais et le ciel est bien chargé. On se hâte pour repartir mais à peine finit le portage descendant jusqu’au chemin de l’énergie, la pluie se met à tomber. Le temps d’enfiler le k-way, on se retrouve avec Pierre et Marc lâché par les autres. On roule fort mais arrivé au départ de la descente, les autres ne nous ont pas attendus.
On y va. C’est un peu caillouteux sur le début mais ca passe bien. Arrivé en sous bois, c’est très sympa, il faut juste faire attention aux racines. Comme les autres ne nous ont décidément pas attendu, je m’arrête pour faire quelques images de Marc dans la descente. Le temps de faire ces images, on repart mais loin de tous les autres. On fera la descente tous les 2 sans jamais voir personne d’autre à part les dizaines de randonneurs qui n’ont pas tous l’air très content de voir des VTT. On en oublie pas de dire Bonjour et Merci pour autant.
Je chute une fois sur un tuyau très glissant dans un virage. Le vélo fait quelques roulades sans gravité. Plus tard, je manquerai de faire un bel OTB que je rattraperai sans trop savoir comment. La partie de voie romaine sur le bas est très glissante, c’est impossible de s’arrêter rapidement. Les mains et avant-bras fatiguent et la fin de la descente se fera à petit rythme jusqu’à St Etienne.
On retrouve les autres qui nous attendent depuis 10minutes. On râle un peu mais on va ensuite boire un coup à l’ombre pendant que Guigui, Marc sont ramenés à leur voiture par Sylvain.
On charge les voitures et on prend la route. Entre Isola et Saint Sauveur, on se prend un gros orage. Les quantités d’eau sont impressionnantes (il y a même des petits grêlons) que la route n’arrive pas à évacuer. On retrouve quelques rochers au milieu du passage. Les motards s’abritent comme ils peuvent. Après notre passage, la route sera coupée momentanément. De retour sur la côte, il fait 29° et il fait bien lourd alors que sous l’orage il faisait un agréable 17° 🙂
Distance: 25km
D+: 1050m
D-: 1400m
Trace Gpx: Rabuons
Les photos de la rando sont là.
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