Sport, nature et images dans les Alpes

Haute tarentaise, limite Italie

Pour cette deuxième rando, on vise plus gros, plus haut, plus beau.
Cette fois, direction Sainte Foy et le Hameau Pierre Giret.

Il y a beaucoup de monde qui nous a précédé, les parkings sont quasiment pleins dans le hameau mais bizarremment, on est les seuls à partir dans notre direction. Un bon nombre de personnes doit faire simplement l’aller-retour au refuge de Ruitor mais nous on part vers le refuge de l’Archeboc.

IMG_20190809_124027On commence donc par une légère descente qui nous fait entrer en forêt. Il fait bien frisquet dans le versant à l’ombre. Le fait d’être seul dans ce sens nous permet de surprendre un cerf qui s’enfuira en nous voyant. On commence ensuite à monter légèrement, avant de sortir de la forêt et rejoindre une piste qui mène au refuge privé de l’Archeboc.

Il commence à faire bien chaud et passé le refuge, l’ascension vers le col du Mont (à la fontrière italienne) devient plutôt raide. Ca grouille de sauterelles qu’il est difficile de ne pas écraser tellement elles se jettent sous nos pieds. La montée est vraiment exigeante, l’altitude fait son effet et on fait quelques pauses avant d’atteindre le col mais au moins la température est agréable.
Au col, il reste quelques mini névés, il y a quelques personnes mais on s’installe au pieds de la croix. On se couvre pour se protéger du vent et manger nos sandwichs. On voit débarquer un italien en poussant un velo de route (il a pas fini de pousser car la descente côté francais est longue avant de retrouver une piste où je ne sais même pas si il va pouvoir rouler avec ses pneus de route. A la limite un gravel mais un vtt aurait été vraiment indiqué pour se faire un minimum plaisir, …). Sont bizarres ces italiens.

Une fois avalé nos sandwichs et avoir fait quelques photos, on redescend vers le refuge de l’Archeboc. La descente est chiante car pentue, il faut se freiner en permanence, ca chauffe les pieds.

IMG_20190809_145020Du refuge, on prend direction le lac noir et on se rend compte qu’on est pas arrivé et qu’on a sous estimé le dénivelé pour y arriver. La chaleur aide pas à faciliter l’éffort. On rejoint un petit replat où quelques vaches se reposent. ON en fait de même avant d’attaquer la partie vraiment raide.

On croise pas mal de personnes qui descendent mais du coup après en avoir bien chié, on rejoint le Lac noir vers 15h et il n’y a plus personne. On fait un belle pause pour récupérer. C’est super agréable, le calme, le lac, les glaciers en face, les pieds dans l’eau.

On rejoint ensuite le col de Monseti, il commence à se faire tard, la lumière baisse petit à petit. La descente vers le refuge de Ruitor n’est pas très agréable car assez pentue également et dans une sol sablonneux, en plus c’est long (500m de D- d’une traite). On voulait faire une pause au refuge mais vu l’affluence on file directement en direction de la voiture.

Sur la carte ca semble plat, mais avec tout ce qu’on a fait, ca parait long et chiant. On rejoint la voiture sur les coups de 17h bien fatigué par ces 19km et surtout 1500m de D+/-.

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