Lac Fourchu

L’une des premières rando que j’ai effectuée à VTT quand je suis arrivé sur Grenoble a été au Lac Fourchu en Automne (cf compte rendu)
C’était très beau mais je m’étais trompé de descente finale qui était un poil expo.

J’y suis retourné cette fois au printemps, le 14 Mai 2020. La portion de route est assez longue pour entamer la journée, il y a des portions bien raides mais ca permet d’avaler pas loin de 800m de D+ rapidement et sans trop puiser dans ses resources.
Ensuite, un bout de piste me fait franchir un torrent bien gonflé et m’emmène au départ du portage qui termine au verrou du plateau des lacs.
C’est pas loin de 300m de portage qu’il faut effectuer mais ca passe assez bien en prenant son temps.

Au plateau ca pousse tout d’abord et ensuite ca roule assez bien le long des lacs. C’est vraiment différent de la dernière fois. C’est tout vert, il y a encore des névés. Etonamment, il n’y a pas grand monde (comparé à la dernière fois) mais il faut dire qu’il a beaucoup plu la veille.

Je profite d’être à 12h30 au lac Fourchu pour me poser sur le bord du lac et pour profiter des quelques rayons du soleil. C’est vraiment hyper agréable mais la brume refait son apparition alors je reprends finalement mon parcours assez rapidement car ca doit se gater le soir.

Un petit poussage m’amene au point haut de la journée. Je m’équipe et je prends la direction du refuge du Taillefer par un sentier bien sympa en mounta cala comme on dit à Nice. Sous le refuge, le sentier serpente dans des pentes herbeuses. Ca tournicote pas mal avec des virages bien larges. J’arrive rapidement à Oulles ou je fournis le dernier effort de la journée pour me rendre au départ de la descente par le chemin de Malaine. C’est un sentier en sous bois bien terreux avec des series d’épingles assez faciles. Mais évidemment un lendemain de pluie c’est tout sauf facile. Le terrain est assez glaiseux, mes pneus bourrent assez rapidement et il devient quasi impossible de tenir une trajectoire. Petit à petit le sol change heureusement pour devenir plus végétal et plus drainant. Ca me permet de mieux tenir ma direction en faisant attention tout de même à ne pas aller trop vite mais je finis en bas sans bobo.

Un petit bout de piste me ramène à la voiture à la Paute pour compléter cette belle journée de vélo de montagne.
Ca fait bien longtemps que ca ne m’était pas arrivé mais le gpx indiquait pas loin de 1600m de dénivélé.
C’est vraiment un topo majeur du coin mais par temps sec ca doit être encore mieux.