La trilogie des fous, c’est un enchaînement de 3 des plus belles descentes du massif de Belledonne. Effectivement les descentes sont très sympas, mais alors le faire par une journée de canicule ça rend le truc assez exigeant.
On a utiliser le bus a 1eu entre Allevard et Super collet pour s’éviter 1000 de D+ sur la route. On était les seuls dans le bus. C’est indiqué que les vélos sont autorisés mais il ne faut pas qu’il y en ai plus de 3 car ca ne rentre pas dans la soute.
A Super Collet, on grimpe jusqu’au sommet des Plagnes par des pistes affreuses du domaine skiable où on devra porter la plupart du temps. Au sommet, on emprunte le sentier 2000 qui « longe la crête ». C’est très esthétique et agréable. Une petite descente nous amène ensuite au col de Claran.
Pour rejoindre le refuge de la Pierre du Carré, on est sur un travers bien cassant et exigeant et de plus avec de l’expo à certains endroits, il ne faut pas amener n’importe qui sur ce sentier. Sous le refuge, c’est moins technique mais c’est dré dans l’ pentu, les freins chauffent un max.
On remonte un bout de piste ensuite jusqu’au Plan de l’Ours où on attaque la montée au Praillet par une piste qui va me faire bien mal avec la chaleur et à essayer de pas être trop distancé par mes compagnons de rando. Au Praillet, on continue par un travers assez sympa puis une descente top ver l’Aulp Bernard. C’est en sous bois, il y a des racines (sèches heureusement), des pavasses par endroits et quelques marches mais malgré tout ça, ça file assez vite et ça donne le sourire. Au refuge de l’Aulp Bernard, on décide de faire la pause sandwich car l’endroit s’y pret a merveille. Une table à l’ombre du refuge, un fond d’air un peu plus frais on ne peut pas demander mieux. On profitera même des bancs à l’interieur de refuge pour faire une micro sieste au frais (merci l’association tous a poêle pour l’entretien de ces refuges libres d’accès).
La suite, c’est un descente dans le meme accabi , des épingles, des cailloux, des marches, mais surtout du fun jusqu’en bas (Combe Grasse) ou on retrouve une piste qui nous amène à la dernière ascension du jour l’autre côté du vallon.
La montée s’effectue dans une coupe de bois bien raide et donc en poussage portage intégral sur 300m de D+ jusqu’au refuge du Chalet du bout (toujours entretenu par l’association tous à poele. Une famille s’y est installé pour le week-end pour éviter la canicule en plaine.
Normalement on doit descendre jusqu’au Pinsot. C’est une pistasse dégueulasse qui nous fait perdre le sourire. On finit par s’arreter et on se rend compte qu’on s’est écarte de la trace. On remonte on peu et on voit une coupe a bois qui suit la trace prévue. On s’y engouffre en espérant finir par tomber sur un sentier. On commence à désespérer mais à un moment je vois un petit cairn avec une flèche bleue. On dirait bien un sentier. Ce n’est pas exactement sur la trace, mais on décide de tenter pour ne pas descendre jusqu’en bas par les coupes a bois.
Bien nous en a pris, c’est une tuerie. C’est bien raide en sous bois, il faut garder une vitesse réduite car l’adhérence sur ce terrain sec est pas simple. Mais on enchaine jusqu’en bas des épingles, des passages en glisses, des marchounettees, vraiment un régal de sentier.
Au Pinsot, on traverse la rivière sur un pont et on remonte la route jusqu’au hameau des Ayettes pour ensuite descendre à Allevard par un piste qui n’apporte rien si ce n’est qu’il est sur le versant à l’ombre. A Allevard on va sur la place du bourg en terrasse car on a bien mérité de boire un coup.
Distance 33km
D+ 1300m
D- 2200m
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