Samedi 17 Octobre, la météo est clémente mais un peu frisquette lorsque on arrive à Puget Rostang. Ça sent l’hiver qui approche.
On est 8 pour cette rando que je sais magnifique bien qu’on changera l’itinéraire de la partie finale par rapport à l’année dernière.
Je sais aussi que vu ma forme, ça va être dur car on va frôler les 2000m de D+ et 40km.
Départ par la longue, très longue, pistasse jusqu’au col de pas au dessus d’Auvare en passant par le col de Panégière. C’est jour de chasse alors on croise des chasseurs en bord de piste qui attende. On a déjà parcouru 800m de D+ et j’ai mal au cul à rester assis sur ma selle sur cette foutue piste mais on commence la partie un peu rude ou on alterne, poussage, portage et un tout petit peu de roulage jusqu’à la b.254 sous le dôme du Barrot où il est 12h15 et donc l’heure de la pause sandwich après ces 1000m de D+ déjà parcouru (seulement la moité du programme).
J’avale vite mon sandwich et j’ai encore la dalle, grrr 👿 . En plus, le soleil se couvre un peu et il fait vite froid mais les autres bricolent leur bike alors on reste là encore quelque temps.
On fini par repartir direction le col de Sui, d’abord par une bout de descente un peu pourri avec des trous dissimulés dans l’herbe (puortant de loing ca à l’air nickel), puis après avoir enjambé le ruisseau, par un bout en mounta cala jusqu’au col.
Le vent a encore forci alors on plonge vite dans la descente d’abord très sympa puis la fameuse portion bien pourrie et pas facile à suivre par moment jusqu’à Haute Mihubi. D’ailleurs pendant que je cherche le chemin, je ne regarde plus trop où se posent mes roues et d’un coup je vais planter la roue avant dans le sable rouge et faire une petit roulade par dessus de vélo. Pas de bobo, ça va.
Ensuite c’est le beau et fun travers jusqu’à Basse Mihubi où on recharge le camel au tuyau d’eau qui coule plus très fort. On continue ensuite ce beau travers jusqu’au col de Roua où je quitte le parcours que je connais pour enfin découvrir le fameux passage en pavé blanc sur sable rouge pourtant tellement connu mais que je n’a jamais eu l’occasion de pratiquer. Bon ça reste un passage esthétique mais très bref dans une descente plutôt secouante et qui nous mène vers le hameau de Léouvé.
Ensuite, ça va être le thème du jour, on attaque une longue remontée sur piste où les organismes vont commencer à puiser dans leurs réserves. D’autant que je n’ai pas regardé le topo avant de partir et je pensais que c’était la dernière montée de la journée mais que nenni. Du coup, j’ai peut-être pas très bien géré l’effort et je le paierai plus tard. Mais bon heureusement, c’est pour rejoindre la très belle descente du GR510. Ça secoue un peu mais c’est vraiment fun.
En bas, il faut encore remonter vers Auvare et là c’est pas du tout comme je le pensais. Il ne suffit pas de remonter quelques hectomètres sur la route pour basculer mais il faut remonter effectivement sur la route jusqu’à la Croix sur Roudoule (où on croise les chasseurs qui rentrent en arborant fièrement leurs beaux sangliers sur leur 4×4) mais ensuite, il y a encore les 4km de piste les plus longs du monde (pourtant il y a à peine 300m de D+ mais c’est interminable et j’ai vraiment plus de jus à tel point que j’ai même poussé le vélo 200m pour me dégourdir les jambes tellement j’en avais marre de cette pistasse dégueulasse 😛 ). Mais bon tant bien que mal, on arrive tous à Auvare pour la dernière descente jusqu’à Puget Rostang. C’est plutôt rapide sur le haut (mais mes souvenirs me lâchent, ça montre bien l’état de fraîcheur dans lequel j’étais 🙂 ). Puis, le sentier se termine au village en longeant/coupant la piste qu’on a emprunté le matin.
La visite au bar de Puget-Théniers fera du bien et laissera un peu de temsp aux jambes de récupérer avant de faire la route jusqu’à la côte.
J’ai fait une petite vidéo au smartphone: Facebook
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