Après une très courte nuit à cause du troupeau de vache dont les cloches ont sonnées une bonne partie de la nuit à la porte de refuge, et après un bon petit déjeuner, on part pour faire la dent du Villard et rentrer à la voiture.
Un premier bout de piste, puis single et enfin de nouveau piste nous amène d’abord à Pralognan pour esnuite attaquer la grosse montée jusqu’au sommet.
La fraîcheur du matin laisse place aux premières chaleurs quand on attaque la piste vers le col deu Golet. La piste est assez raide et laborieuse car jonchée de grosses pierres. Vers 2000m d’altitude (après 700m de D+), on entame un petit travers sympathique qui traverse de petits hameaux (enfin c’est plutôt quelques baraques en pierre), mais rapidement, on doit porter pour rejoindre le col du Golet.
La petite nuit se fait sentir, et le cardio s’emballe, j’ai du mal à avancer et je ne récupère pas. Au col on fait une petite pause qui me fera le plus grand bien.
Du col du Golet au col de la Chal en passant par le col de la dent, on emprunte un sentier qui serpente dans des dolines (crevasses), le sentier devient aérien et par endroit on poussera (surtout moi). Je ne fais pas le malin mais je prend quand même du plaisir.
Au col de la Chal, on attaque le portage quasi intégral jusqu’au somme de la Dent du Villard. Le Mont Blanc apparaît, le paysage est sublime d’autant que la crête sommital est parsemé de dolines également et rend le paysage particulier.
Au sommet, il est l’heure de manger, il y a pas mal de monde mais on se trouve une bonne place à l’abri du vent.
On se prépare à la descente, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. On sait que c’est exposé mais à quel point?
Bon bah rapidement, l’impression de vide se fait sentir. Le sentier est très étroit et gazeux, je me met en mode flip, je serre les fesses mais dès que j’ai un doute, je descends du vélo. La sensation de vide m’épuise mentalement, je dois rester hyper concentré. Du coup, je ne lâcherai plus les freins jusqu’en bas malheureusement. Je n’oserai pas tenté des épingles qui doivent passer à l’aise pourtant. Petit à petit, je finirai par en passer mais je suis quand même très décu par cette descente car le flow est mauvais, je ne prends pas de plaisir. Je n’ai pas l’impression descendre mais de lutter. J’avance à 2 à l’heure. Sur la toute fin, le vide s’estompe, je reprends un peu de rythme, ca remonte un peu la note, mais globalement c’est un déception d’avoir autant souffert à la montée pour ne pas prendre de plaisir à la descente.
Heureusement que les paysage étaient beaux.
Distance: 23km
Dénivelé: 1080m de D+, 1485m de D-
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