Sport, nature et images dans les Alpes

Emparis à vélo, on dépasse les piétons

Piste de montéeTitre nul mais Emparis ça me fait penser à cette chanson de Joe Dassin (oulah, ça va pas bien moi). Et comme c’est assez fréquenté par les pédestres (et beaucoup de vtt aussi en cette période automnale), ça marche pas mal.

Donc depuis le temps que j’entends parlé du plateau d’Emparis, maintenant que je suis à Grenoble il fallait absolument que j’aille y poser mes roues et j’ai pas été déçu.

C’est donc Samedi dernier (19 Octobre) qu’on s’est levé aux aurores vers 6h30 (c’était d’autant plus difficile que j’étais de concert la veille au soir) pour faire le bout de route jusqu’à Besse en Oisans.

Le ciel est bien dégagé, il fait doux, ça s’annonce bien. On attaque la longue piste qui monte jusqu’au plateau. C’est long, ça grimpe mais ca passe assez bien. Un peu avant d’arriver sur le plateau (col St Georges), on commence a apercevoir des bouts de glaciers c’est surtout à l’arrivée au col du Souchet que la vue devient sublime. On y découvre un panorama exceptionnel avec les sommets de la Meije, du Rateau et tous les glaciers alentours (dont on aperçoit les anciennes limites). Même quand j’étais à Nice, j’en entendais parler de ce plateau d’Emparis (certains faisaient même le déplacement que je ne m’autorisais pas pour être un peu eco-responsable) et effectivement, ça vaut le coup d’œil.

Col du SouchetDu col du Souchet, on part vers une boucle vers les lacs Noir et Lérié (qu’est ce q’uil y a comme lac noir, blanc, vert, partout dans les alpes). Le sentier est un peu exigeant, il faut sans cesse mettre des coups de pédales pour passer les mini bosses alors que pourtant le dénivelé est assez plat. Au lac Noir, on décide de faire la pause casse-croûte, et le soleil qui s’était un peu caché, refait son apparition pour notre plus grand plaisir.

On part ensuite vers le lac Lérié en « freeride » pour les photos et on retourne au col du Souchet avant de faire le beau travers vers les pistes de la station du Chazelet où on attaque une descente épinglües mais pas très difficile (faut juste faire attention aux pierres qui roulent dans les épingles). Comme c’est pas dur, je tente des trucs, et je me pète la gueule sur le côte. Je vais du coup me trimbaler des hématomes sur les cuisses et les côtes tout le reste de la rando. J’évite de trop traîner pour ne pas que ça refroidisse mais ça devient de plus en plus douloureux au fur et à mesure.

Vers le Lac LérieMalheureusement, on doit remonter un très long vallon jusqu’à la baraque de la Buffe où on doit attaque un portage qui paye pas de mine comme ca (environ 300m de D+) mais après une trentaine de kilomètre, pas loin de 1500m de D+ et avec des hématomes, ca en fait une sacré épreuve. Je finirai à la limite des crampes ce portage au pied du Pic du Mas de la Grave (3020m), qu’il faudra revenir faire (avec un bon gros portage).

Il reste maintenant plus qu’a retourner aux voitures. Un petit bout de descente, puis la traversée descendante du vallon du Rif Tort (très sympa, c’est une légère descente sur un sentier lisse le long du ruisseau où on peut atteindre de belles vitesses sans se fatiguer). Après une courte remontée, on est de retour au Col St Georges et il reste plus que la descente vers la Besse. Cette descente n’a rien de spéciale, c’est ludique mais elle n’a que peu d’intérêt si ce n’est de permettre de boucler une rando magnifique en termes de paysage mais moins en terme de vélo.

Ca restera un excellent souvenir et comme beaucoup le dise, il faut faire le plateau d’emparis au moins une fois par an.

Au final, on a fait pas loin 40km et 1700m de D+.

2 Responses

  1. Impossible de faire des videos avec les personnes avec qui je roulais.
    Deja des photos, on a pas beaucoup le temps…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.