La der du 9.2 dans les paillons

Depuis une semaine, j’avais la commande de vitesse (SRAM X9) du 9.2 en mille morceaux sur la table du balcon. Après environ 8H de boulot, j’ai finalement réussi à la remonter correctement. Du coup, je voulais rouler dimanche.

Les propositions de l’ AS C VTT ne me convenant pas, parcours au 3/4 connu, trop de dénivelé pour ma forme actuelle, j’ai tracé vite-fait un parcours reprenant 1/3 du parcours du raid des paillons 2009 auquel j’ai rajouté quelques descentes ludiques pour retourner au point de départ à l’Escarène.

Après une tentative avortée de réveil à 7h, je me lève à 10h. Je prépare mes affaires en décidant de partir vers 13h de l’appartement pour commencer à rouler vers 14h. L’objectif est de boucler la balade en moins de 5h.

14h03 à la gare de l’Escarène, je pars. D’entrée, je rate la bonne route et je dois faire demi-tour (heureusement que j’ai le GPS). Je trouve la bonne route qui monte très fort directement, puis je rejoins une piste qui me mène au col de Cavalier en contournant le Mont Pivora. Je suis parti trop vite, j’ai le souffle court. Je fais une pause à la jonction de 2 pistes. Je mange une barre et bois de l’eau. Je ne récupère pas. Je repars plus tranquillement mais la mal est fait.

Je continue la piste vers la baisse du Pape via l’Albera Les premiers signes de crampes apparaissent, je bois et ca fini par passer. Ensuite, je dois me diriger vers le col de Braus mais à la balise 69, je continue par la piste et rate un sentier qui devais m’y amener. Nouvelle pause au col de Braus (une barre et de l’eau) et je poursuis mon chemin par un bout de route pour rejoindre le GR510 qui va à Lucéram.

Une zone habitée a été créée et pour contourner, je dois porter le vélo. Ensuite, vient une courte portion avec épingles bien tendues que je ne passerai pas. Il y a une coupe facile mais je ne coupe jamais.
Puis c’est un long travers en mounta-cala jusqu’à rejoindre une nouvelle piste au dessus de la Croix de Plastra.

La descente sur Lucéram est superbe. C’est une succession de lacets/epingles avec des portions très rapides. Il y a quelques passages avec des pierres roulantes dans les virages sur le haut et sur le bas c’est un lit de cailloux qui jonchent le sentier. Les freins chauffent, le liquide aussi et j’ai du mal à freiner sur la fin.

A Lucéram, mon camel est vide alors je fais le plein d’eau au lavoir (y a pas marqué non potable c’est que ca doit être bon 😛 ). Il est 17h10 quand j’attaque la dernière difficulté (je suis largement en avance pour finir en moins de 5h). Le profil de cette ascension annonce du portage. Ça commence par de la piste où je crampe. Je fais une pause mais ca a du mal a passer.
Une portion de descente avec épingles sur un sol friable et parsemé de roches roulantes. Avec la selle haute, je manque de m’en mettre une. Je baisse la selle, ca va mieux. Arrivé en bas, je longe une restanque jusqu’à un petit pont et le portage commence. Je n’ai que 200m de D+ à faire mais je mettrai plus de 45 minutes, obligé de faire des pauses tous les 100m à cause des crampes.

A partir de la balise 229, je connais le parcours. Le travers pour rejoindre la baisse de Marsan me semble interminable mais je finis par y arriver. Maintenant c’est plus que de la descente ou presque. Direct après la baisse, je me souviens que je ne passais pas avec mon DKT 5XC il y a 2 ans mais je vois à peine la difficulté des ces blocs mouvants maintenant. La baisse de Buse est atteinte très rapidement, je me régale dans ces marnes puis j’arrive à la baisse de la croix. J’avale le reste de ma dernière barre et c’est reparti.
C’est super ludique mais il faut faire attention, quelques passages dans les marnes grises ont été érodés pendant l’hiver et je préfére passer a pieds que de me retrouver 10m plus bas.

En bas, je remonte encore un bout de piste et c’est le final vers l’Escarène par un sentier en balcon pas large du tout où j’avance assez lentement pour pas risquer la chute.

J’arrive à la voiture à 17h55 soit après 4h52 de balade. L’objectif est réussi mais j’ai mis 1h30 a faire les 10 derniers kilomètres. Je me rends compte que je ne sais pas géré mon effort. Mais en même temps, je n’ai pas vraiment de condition physique actuellement.

La rando en chiffre:

Bon comme le titre du billet le laisse penser, c’etait normalement ma dernière balade avec le 9.2 après 1 an et demi de service. J’ai découvert le vrai VTT avec ce vélo qui n’est certes pas un très bon vélo de montagne (lourd, manque de débattement, base arrière peu rigide) mais c’est un bon compromis à budget raisonnable pour rentrer dans le monde du tout-suspendu. De plus, le SAV decathlon a toujours été nickel (changement du frein avant, changement de l’amortisseur). J’espère que son futur possesseur saura l’utiliser et l’apprécier.

Je ferai un autre billet plus tard sur mon nouveau vélo qui devrait me permettre de participer dans de bonnes conditions aux activités montagnes habituels de l’ASCVTT mais aussi à des raids VTT.